• II) A) Effets du sport sur notre croissance

     

    Nous avons souvent entendu dire que le sport empêchait de grandir correctement nous allons le vérifier en menant des recherches et également grâce à un sondage réalisé auprès de jeunes basketteurs et gymnastes…

     

    Le sport pratiqué en dose raisonnable a un effet bénéfique sur la croissance. En effet l’exercice stimule puissamment la sécrétion de l’hormone de croissance proportionnellement à l’intensité de l’exercice. On estime que le pic maximum de sécrétion survient 10 à 15 minutes après un exercice court.

    En revanche la pratique intensive du sport peut provoquer une diminution de la sécrétion de certaines hormones, telles que progestérone et œstrogènes chez les filles et testostérone chez les garçons à cause d’une diminution de sécrétion d’hormones LH et FSH. De ce fait les hormones sexuelles n’agiront plus sur l’hypothalamus et l’hormone de croissance sera stimulée plus faiblement.

    On estime que ces manifestations apparaissent à partir de 15 heures par semaine de sport intensif.

    L’effet induit par ces carences est un ralentissement de la vitesse de croissance, un retard de la maturation osseuse, un retard pubertaire. Cependant ce retard n’est pas inquiétant, car on assiste à un rattrapage ultérieur et finalement la taille adulte de ces enfants sera la même.

     

    Les études de cas consacrés à de jeunes sportifs observées lors de leur enfance et de leur puberté révèlent assez souvent un manque relatif des apports caloriques par rapport à la charge d'entrainement .

    Tout comme les personnes les plus sédentaires l’alimentation du sportif doit être avant tout variée et équilibré. La consommation énergétique des muscles est très importante dû à l’entrainement très fréquent. Il devra donc élever sa consommation en énergie ainsi qu’en nutriment (vitamine). Le calcium est le principal nutriment de la minéralisation osseuse. La vitamine D permet l’absorption et la fixation du calcium sur l’os. Plusieurs études concernant les enfants de 10/17 ans montre que le taux en vitamine D dans le sang est inférieur à la moyenne. La puberté et plus précisément la fin de la puberté est une période charnière en ce qui concerne le statut en vitamine D. 

    Chez certains sportifs des régimes restrictifs sont nécessaire pour les performances du  sportif. Ces régimes restrictifs interdisent bien souvent les produits laitiers qui ont un rôle important qui est celui d’assurer un bon apport en matière de protéine et de calcium. Ils interdisent les œufs, le poisson gras et parfois l’huile. De ce fait l’adolescent souffrira d’une déficience en calcium et en vitamine D.

    Un déficit énergétique chez la femme peut entrainer des troubles du cycle  d’ovulation. L’altération de la fonction ovarienne chez la femme pratiquant l’exercice musculaire régulier est d’origine haute : hypopyhalamo-hypophysaire, au niveau du générateur hypothalamique de GnRH avec des modifications de la pulsatilité de GnRH, conduisant à une diminution de la pulsatilité de LH. La pulsatilité des hormones sexuelles sera alors diminuée et celles-ci n’accroitront plus l’amplitude des pics de sécrétion de GHRH par l’hypothalamus. La quantité d’hormone de croissance sera ainsi diminuée.

    On observe l'existence de sports à risque tel que la gymnastique. Par exemple la gymnaste roumaine Nadia Comaneci a gagné les jeux Olympiques alors qu'elle ne mesurait que 1 mètre 40 à l'âge de 14 ans.

      

     

     

    De même l'exemple très surprenant des danseuses à haut niveau qui bloquent leur puberté et par conséquence leur croissance. Ainsi on remarque qu'elles n'ont pas de règles pendant les périodes d'entraînements intensifs. Par contre, lorsqu'elles arrêtent, par exemple à la suite de blessures, elles sont à nouveau réglées.

    Le manque en apports nutritionnels peut provoquer une déminéralisation osseuse si il y a une déminéralisation cela veut dire qu’il y a une perte excessive par le squelette de minéraux comme le calcium ou encore le phosphore ce qui peut engendrer des fragilités osseuses voir même des fractures. 

    Les microfractures au niveau du cartilage de croissance peuvent s’avérer dangereuses pour un adolescent en pleine croissance. En effet celles-ci peuvent entrainer la soudure de l’épiphyse et de la métaphyse, l’os est alors définitivement soudé et cesse de grandir. On remarque que certaines gymnastes ont des membres plus petits que la normale à cause de fractures au niveau des cartilages non décelés.

     


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